Visite grand-ducale du maraîcher bio

Les problèmes typiques de superficie et de saisonnalité de la production de légumes biologiques sont perceptibles aussi bien dans la culture en plein champ que dans la culture en serre. Des surfaces relativement petites sont cultivées avec beaucoup d'efforts et récoltées dans un laps de temps très court. L'augmentation saisonnière de la charge de travail rend difficile le recrutement de nouveaux employés. Le chef de l'État en est également conscient, c'est pourquoi le Grand-Duc s'est enquis spécifiquement des conditions de travail des vendangeurs. Pendant la visite, une conversation animée s'est engagée avec les deux assistants présents sur place.

Au cours de la visite, le Grand-Duc Henri et le ministre Schneider ont profité de l'occasion pour attacher leurs propres bottes de radis selon les instructions des opérateurs et, bien sûr, pour goûter le légume populaire du printemps. Les visiteurs ont également pu manger un morceau dans la serre, où Jeff Weydert insiste pour cultiver une plus grande variété de tomates dans l'intérêt de la biodiversité.

La remarque selon laquelle, dans ce pays, les serres doivent malheureusement être chauffées a donné lieu à une discussion intensive sur l'approvisionnement en énergie de la pépinière biologique. Là aussi, le chef de l'État s'est montré très intéressé. Comme Willy Noesen a souligné les conséquences du changement climatique - phases de sécheresse avec alternance de fortes pluies - les réservoirs de collecte des eaux de pluie ont également été inspectés. La majorité de la consommation d'énergie de l'entreprise est alimentée principalement par une centrale solaire, complétée par une centrale à copeaux de bois.

Outre le changement climatique et les questions de durabilité énergétique, les inquiétudes concernant les jeunes talents et la responsabilité sociale des travailleurs saisonniers, la situation financière joue également un rôle important dans l'horticulture biologique. Tant que les subventions allouées par le ministère de l'Agriculture sont limitées à une zone, les petites exploitations à forte intensité de main-d'œuvre comme la BIO-Gaart op der Schanz ne peuvent malheureusement compter que sur un faible soutien des pouvoirs publics. L'aide à la commercialisation des produits est donc d'autant plus importante. C'est là qu'intervient le groupe OIKOPOLIS, cette fois avec ses filiales NATURATA et BIOGROS, car une partie des récoltes de "op der Schanz" est vendue directement dans le magasin de la ferme biologique voisine NATURATA. Le reste de la production est commercialisé à l'échelle nationale par le grossiste BIOGROS.